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393 lAVERTISSEMENT

DV TRADVCTEVR^

TOVCHANT LES CINQVIÉMES OBJECTIONS FAITES PAR MONSIEVR GASSENDY*'

��i< N'ayant entrepris la traduction des Méditations de Monfieur

» Des-Cartes pour autre deffein que celuy de me fatisfaire moy-

» meime, & me rendre plus maiftre de la dodrine qu'elles con-

» tiennent, le fruit que l'en <ay> tiré me donna enuie de pour-

» fuiure celle de tout le refte du Hure. Et fur le point que l'en

» eftois aux quatrièmes Objedions, ayant communiqué tout mon

» trauail au R. P. Merfenne, ie fus eftonné que, luy l'ayant fait

» voir à Monfieur Des-Cartes, lors d'vn petit tour qu'il vint faire

394 » en | France il y a quelque temps % ie receu de luy vn mot de

» compliment", auec vne prière de vouloir continuer mon ouurage,

» dans le deffein qu'il auoit de vouloir joindre ma verfion des ob-

» jeftions & de leur réponle à la traduction fidèle & excellente de

» fes Méditations, dont vn Seigneur de très-grande confideration

» luy auoit fait prefent. Et pour me donner plus de courage, en

» m'épargnant la peine, il me pria d'obmettre les cinquièmes ob-

i< jedions, que des raifons particulières l'obligeoient lors de détacher

)) de l'édition nouuelle qu'il vouloit faire de fes Méditations en

a. Clerselier.

b. Imprimé seulement dans la première édition (1647), après les i?epon/ej aux fixiémes Objeâions, et avant les Cinquièmes Obieâions, dont Cler- selier publiait la traduction, ainsi que celle des Réponfes, de sa propre autorité, et contrairement à l'avis de Descartes, bien qu'avec la permission de celui-ci. Voir, dans notre Préface, les raisons pour lesquelles nous ne croyons pas devoir reproduire ici cette traduction française des Cinquièmes Obieâions de Gassend ni des Réponfes de Descartes.

c. Le voyage de 1644 (fin juin jusque vers la mi-novembre).

d. Ce « mot de compliment » n'a pas été conservé. Voir toutefois au t. IV de cette édition, p. 144.

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