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ii,55. CCCXXXIII. — 1645. 65

hac de re fententiam aperui. Verum quia, per vocabu- lum anima, folemus intelligere fubftantiam, exiftimo autem motum effe corporis modum (caeterum non ad- mitto varia motuum gênera, fed folum localem, qui

5 corporum omnium, tum animatorum, tum inanima- torum, communis eft), nollem dicere motum efle bru- torum animam, fed potius cum Sacra Scripturâ, Deut. cap. 12, verf. 2}, fanguinem efle illorum animam : fanguis enim eft corpus fluidum citiflîme motum, cu-

10 ius pars fubtilior diciturfpiritus, & quse ab arterijs per cerebrum in neruos & mufculos indefinenter fluens totam corporis machinam mouet. Vale.

��CCCXXXIII.

Descartes au P. ***

[1643?]

Texte de Clerselicr, tome III, lettre 17, p. io3-io5.

« A vn Reuerend Père Iesuite », dit Clerselier, sans donner de nom ni de date. Le destinataire de cette lettre se trouvait être parent de Descartes par alliance (p. 66, l. 3 et 28), du côté de la femme de son frère, par conséquent (était-ce le frère aîné, M. de la Bretaillière, ou M. de Chavagne? Baille t, II, 174, indique le frère aiué). C'était un mathématicien, qui habitait sans doute Paris, puis- qu'il pouvait voir le P. Bourdin {p. 66, l. 16). — Comme Des- cartes espère publier ses Principes « dans peu de tems » [p. 6y, l. 7), la date de cette lettre serait de 1643, plutôt que de 1644, où l'im- pression était déjà commencée, ou de 1642, qui fut l'année de la publication du De Cive (p. 6~, l. 10). — Peut-être conviendrait-il de rapprocher cette lettre de la CCXCVI', du 23 février 1643 {t. III, p. 633, 1.2 2)?

Correspondance. IV. 9

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