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Additions. 673

» de ces bons seigneurs la dans le dessein de son armement contre le » Turc, » {lb.,f. 41 5, verso.)

io ç A M. de Grémontville, i5 août 1646 :

« Quant a ce que vous me demandez de la leuée du Pr(ince) Philippe, » il y a grande apparence qu’elle s’en ira en fumée ; et ce qui me le faict » d’autant plus croyre, est ce que M. Contariny luy mesme en a escrit en » ce sens a quelqu’vn de ses amiz. » (Ib.,f. 452.)

1 1" A. M. de Brégy, 3 août 1646 :

<■ Il semble que Madame Catherine ayt enuie de diminuer la Cour de » Bohesme de Mesdames les Princesses Elisabeth et Sophie, les emmenant auec elle en celle de Brandebourg. » {Ib..f. 43-.)

Il s’agit sans doute de Catherine de Lorraine, duchesse de Nevers, qui se rendait à Varsovie, auprès de sa fille, Marie de Gonzague, mariée au roi de Pologne. Elle s’était arrêtée en passant à La Haye; son autre fille, Anne de Gonzague, avait épousé le frère d’Elisabeth et de Sophie, le prince palatin Edouard. (Ci-avant, p. 667-668.)

12° Au même, 17 août 1646 :

« Auant hier partit d’icy la bonne Madame Catherine, qui a enleué » Mad’ la Princesse Elisabeth et Mad* Henriette, au lieu de Mad* Sophie » que ie vous auois nommée par vne de mes précédentes. C’est que .) i’auois donné dans son désir; car elle auoit une passion extresme d’estre » aussy de la partye. » [Ib., /. 4-^j.)

Ces deux derniers documents, n°’ 11 et 12, nous donnent la date exacte du départ de la princesse Klisabeth, le i5 août 1646: et nous savons qu’elle arriva à Berlin le 17 septembre (p. 520, 1. 8). On ne sait s’il faut encore regarder comme un exil ce voyage en Brandebourg, qui nous est représenté ici comme une partie, dont aurait bien voulu être la plus jeune des filles de la reine de Bohême, la princesse Sophie. Quant au frère qui conseilla ce vovage, ce serait le prince Maurice, de retour à La Haye le 20 juillet, et non pas Charles-Louis, comme nous l’avons dit, p. 448, note ? En ce cas la lettre CDXLI serait du commencement d’août, et non pas de juillet. Nous savons par Brasset que l’Electeur Charles-Louis était parti de La Haye en août 1644 ; il étaitencore absent de Hollande en 1647, et certainement en 1646 il ne se trouvait point là. En effet, le chanoine Jolv mentionne ainsi une entrevue de la duchesse de Longueville et de la reine Elisabeth de Bohême à La Haye, en date du ? septembre 1646 :

« Au retour de Scheneling Sehevening) se fit l’entreveuè de la Revue

» de Bohême, Mère de Messieurs les Palatins, et de leurs Altesses {Madame la duchesse de Longueville et sa fille, Mademoiselle de Nemours),

n comme par forme de rencontre, dans le iardin du Prince d’Orange fils,

OiRRrsroNi’ANcr. !V. 3:

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