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406 Correspondance.

la vie particulière*, ie me contenterois de fauoir encore vos maximes touchant la vie ciuile h , quoy que celle-là nous rende dépendants de perfonnes Ji peu raifonnables, que iuf- quicy ie me fuis touiours mieux trouuée de me feruir de l'expérience que de la raifon, aux chofes qui la concernent. 5

Vay ejlé Ji fouuent interrompue, en vous efcriuant, que ie fuis contrainte de vous enuoyer mon brouillon, & de me feruir du meffager d'Alcmar, ayant oublié le nom de l'ami , a qui vous voulie^ que i'adrefje mes lettres ; pour cela ie n'ofe vous renuoyer voflre traitté, iufqu'a ce que 10 ie le fâche, ne pouuant me refoudre de hasarder entre les mains d'vn iurogne vne pièce de fi grand prix, qui a donne' tant de fatisfaélion a

Voflre tres-affeclionnéc amie a vous feruir,

ELISABETH. i5

Monjteur Defcartes. , Ce i5j25 Auril.

CDXXXII.

Descartes a Elisabeth.

[Mai 1646.] Texte de Clerselier, tome I, lettre 11, p. 44-48.

« A Madame Elizabeth, Princesse Palatine, etc. », sans date. Mais c'est la réponse à la lettre précédente, p. 403, du 25 avril 1646. Elle est donc du commencement de mai.

a. Ci-avant p. 265, 281 et 291.

h. Elisabeth et Descartes convinrent de vive voix, en juillet, d'étudier à ce point de vue le Prince de Machiavel (voir ci-après lettre CDXLV). c. Voir p. 390, 1. 25.

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