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}04 Correspondance.

quilfoit tres-iniujie de me priuer de biens réels, pour leur en donner d imaginaires, ie fuis contrainte de céder aux lois impertinentes de la ciuilité qui font ejlablies, pour ne m acquérir point d ennemis. Depuis que i'efcris celle-cy, lay eflé interrompue, plus de fept fois, par ces vifites 5 incommodes. Cefl vne bonté excej/iue qui garantit mes lettres dvn predicament pareil auprès de vous, & qui vous oblige de vouloir augmenter l'habitude de vos cognoif- fances*, en les communiquant a vne perfonne indocile comme 10

Vojlre trcs-affeclionnée a vous feruir,

ELISABETH.

Ce dernier de Septembre.

Monfieur Def cartes.

��CDVII.

Descartes a Elisabeth.

Egmond, G octobre 1645.

Copie MS., Marburg, Slaatsarchiv, Lettr. de Desc, n' 6.

« A Madame Elisabeth, Princesse Palatine, etc. », dit Clerselier, t. I, lettre 8, p. 2J-3S, sans donner de date. Réponse aux deux lettres CDU et CDVI, p. 28- et Soi ci-avant. Elisabeth répondra le 28 octobre, lettre CDIX ci-après.

Madame, l5

le me fuis quelquefois propofé vn doute : fçauoir s'il eft mieux d'ettre gay & content, en imaginant les

a. Cf. page 296, 1. 9.

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