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256 Correspondance. i. 43*.

VimpreJJion d'un ouvrage, de l'édition duquel on peut efperer quelque utilité. Pour vous, Monfieur, à qui j'ay déjà des obligations* infinies, vous me permettre^ de vous remercier de la bonté que vous aue^ eue de lire mon livre, ou pour mieux parler, vôtre livre, puifqu il ejl véritable- 5 ment forty de vous, & de la Jincérité avec laquelle vous m'en ave^ dit votre fentiment. Vous agréere^ aujji la liberté avec laquelle je viens de vous expliquer les miens, puifque cette liberté n ejl que le fruit de l'amitié dont vous m honore^.

CCCXCIV.

Descartes a Regius.

r Egmond, juillet 1645.] Texte de Clerselier, tome I, lettre 08, p. 43i-4?3.

Sans date. Mais c'est la réponse à la lettre du 2S juillet 164S, qui- précède; elle est donc de la fin du même mois.

Vir Clariffime,

Maxima mihi iniuria rit ab illis, qui me aliquâ de re aliter fcripfifle quam fenfiiïe fufpicantur, ipfofque fi qui fint fcirem, non poflera non habere pro inimi- cis. Tacere quidem in tempore, ac non omnia quae i5 fentimus vltrô proferre, prudentis eit; aliquid autem à fententiâ fuâ alienum, nemine vrgente, fcribere, le&oribufque perfuadere conari, abie&i & improbi hominis efTe puto. AfTerentibus non magni opus Philofophi efle, reiellere rationes quae pro Animae 20

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