Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, IV.djvu/246

Cette page n’a pas encore été corrigée

232 Correspondance.

sont restés inédits. — Il est à remarquer que Schooten n'a nullement cher- ché à satisfaire au desideratum de Descartes, au sujet de l'édition deViète.

Page 228, 1. 3o. — Entendez, non pas la Bourgogne, ancien Duché de France, mais ou bien la Franche-Comté (de Bourgogne), pays de Friquet, né à Dole, ou peut-être même le Cercle de Bourgogne, qui fut le nom des Pays-Bas Espagnols à partir de 1348. Friquet se serait alors trouvé à Bruxelles ou dans son pays natal.

Page 229, 1. 9. — Lipstorpius, Specimina Philosophiœ Cartesianœ, 1 653, rapporte, à propos de Schooten, le fait suivant, p. i2-i3 :

« Ut singularis hujus Viri eruditionis, simulque hujus methodici arti- » ficii spécimen habcas, perpende, quaeso, illud problema ingeniossimum in Jacobi Wassenarii libello anno h(ujus) sec(uli) XL contra Johan. •> Stampioénium evulgato contentum, cujus solutionem artificiosissimam commentariis annexit. Problema autem taie erat : Tempore verno erectis » alicubi terrarum ad perptndiculum tribus baculis in piano hori\ontali, u in punctis A, B et C, quorum is qui in A sit 6 pedum, qui in B 18 pe- n dum et qui in C S pedum, existente linea AB 33 pedum, contingit » quodam die extremitatem umbrœ baculi A transire per puncta B et C, » baculi autem B per puncta A et C, et baculi C per punctum A, unde fit » ut etiam per punctum B sit transitura. Quceritur jam quo terra; loco » atque anni die hœc evenerint? Solutio ejus habetur à pag. 3oi seqq. » usque ad 3 18. Hujus autem solutioni ansam dederat Ampliss. Dn. » Mylon, Mathematicus et IC. Parisiensis, qui Domino Scotenio Lu- » tetiis adhuc commoranti et aliis illud proposuit, eâ conditione, ut qui » primus solutionem ejus inveniret, illam publici juris faceret. Itaque » Cl. Scotenius ex Galliis domum redux, huic solutioni totum se im- » pendit, et superatis omnibus difficultatibus brevi ejus victor evasit.hoc >, ipso luculenter ostendens non facile problema aliquod datum iri, quod » hanc Geomctriam effugiat aut ejusdem methodo solvi non possit. » — Lipstorp est mal renseigné; le problème avait été proposé par Stampioën, et résolu (par Descartes) dans l'écrit publié par Waessenaer : Den On- wissen Wis-Konstenaer I. I. Stampioenii (voir t. II, p. 578, éclaircisse- ment). Dans ses Commentaires sur la Géométrie de Descartes, Schooten ne s'attribue d'ailleurs nullement la solution qu>'il développe.

Page 23o, 1. i5. — Samuelis Maresii Theologi, Ultima Patientia tan- dem expugnata a D. G. Voetio Ultrajectino Profasore et qutbusdam illius asseclis, sive modesta et necessaria defensio tripertita, in-8, 1645. Nous ne savons à quel moment de l'année parut cet ouvrage. Il est, en tout cas, postérieur à la sentence rendue par le Sénat Académique de Groningue, le 20 avril 1645 (voir ci-avant p. 1 9(5-199).

Page t3 1, 1. 2. — Sans doute les lettres et les deux témoignages de Schoockius et de Voet, avec le billet de Dematius (ci-avant p. 199), auquel cas cette lettre serait antérieure au 37 mai 1645 !

�� �