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aucunes copies authentiques des pièces produites par Se(hoockius) * ; il y en a affez dans ce dernier liure. le fuis,

Page 227, 1. 3. — Le Jésuite Grégoire de Saint-Vincent, de Bruges, lequel résidait alors à Gand, s’occupait déjà d’un ouvrage, qui parut en 1647 sous ce titre : Gregorii a Sancto Vincentio Opus Geometricum Quadraturœ Circuit et Sectionum Coni Decem libris comprehensum. — Pro- blema Austriacum plus ultra Quadratura Circuit. Auctore Gregorio a S t0 Vincentio Soc. lesu. (Antverpiae, apud Johannem et Jacobum Meur- sios. Anno MDCXLVII, in-f u .) — C’est probablement de ce mathématicien qu’il s’agit ici. Les énoncés venant de lui auraient été envoyés à Utrecht par Jean Friquet (voir le second éclaircissement ci-après).

Page 227, 1. 8. — Cette initiale parait désigner Jacob Waessenaer, pour qui Descartes se serait quelque peu refroidi depuis la collaboration de 1639/1640 (voir t. II, p. 6i2-6i3). La qualification « le sieur », au lieu de a Monsieur », s’explique, s’il s’agit de Waessenaer, même sans supposer un réel mécontentement de Descartes, ce que semble pourtant permettre l’alinéa suivant. — En tout cas, Waessenaer, arpenteur à Utrecht, devait naturellement être en relations avec les amis de Descartes, s’occupant particulièrement de mathématiques, et demeurant dans cette ville ou dans les environs, comme Godefroi de Haestrecht.

Page 228, 1. 8. — Jean (ou Juan) Friquet, diplomate franc-comtois, vint en Hollande, au nom du roi d’Espagne, en 1641 et 1642. Nous savons par une lettre que lui écrivit plus tard Jean de Witt, qu’il s’occupait de mathématiques. Voici cette lettre : « A M. Fricqlet, Ambassadeur de l’Empereur. Monsieur, Depuis que j’ai eu l’honneur de votre » dernière visite, j’ai reçu une lettre de M. de Schooten, par laquelle il me mande qu’il attend le Traité des éléments des lignes courbes, que » je vous ai laissé entre les mains, il y a quelques jours. . . » (Mélanges historiques, Paris, Imprimerie Nationale, 1873, t. I, p. 142.)

Page 228, 1. 11. — Une édition des Œuvres de Viète était préparée par Schooten, et parut l’année suivante : Francisci Viet.* Opéra mathematica, in unum volumencongesta ac recognita opéra atque studio Francisci a Schooten Leydensis, Matheseos Professoris. (Lugduni Batavorum, ex officinà Bonaventurae et Abrahami Elzeviriorum, 1646, in-f°.) Les divers écrits de Viète, publiés de 1579 à 161 5, étaient devenus extrêmement rares. Le P. Mersenne avait formé, le projet de les réunir en un volume, et s’était adressé pour cela aux Elzevier de Leyde ; il leur écrivit le 8 mars 1 638. Le volume de 1646 contient tous les écrits de Viète, antérieurement imprimés, à l’exception du Canon mathematicus (Paris, J. Mettayer, 1 579, in-f°); mais plusieurs manuscrits, notamment l'Harmonicum cœleste,