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m, i.s. CCCLXXIX. — Mai 1645. 215

[En marge : Lettre MS. à Tob. d'André, du 26 May 1645].: B

De quelque naturel que foit Schoockius, je fuis tout à fait perfuadé que vous ne defapprouverez pas que j'offre de me réconcilier avec luy. Il n'y a rien de plus doux dans la vie que la paix; & il faut fe fouve- 5 nir que la haine du plus petit animal, ne fût-il qu'une fourmi, eft capable de nuire quelquefois, mais qu'elle ne fçauroit être utile à rien. Je ne refuferois pas même l'amitié de Voetius, û je croyois qu'il me l'offrît de bonne foy.

/ (Baillet, II, 261.)

��CCCLXXIX.

Descartes au P. Mesland. [Egmond, mai 1645?]

Texte de Clerselier, tome III, lettre 25, p. i i3-i 14.

« Au R. Père Mesland Iesuite », dit Clerselier, sans donner de date. Mais cette lettre est sûrement de 164S, le P. Mesland ayant déjà vu les Principes (p. 216, l. 5), mais n'ayant pas encore eu le loisir de les examiner plus particulièrement (/. 24). Et elle est au plus tôt de la fin d'avril (p. 21 5, l. 12 et l. 14). Elle sert ainsi à fixer par approximation la date de la CCCLXVII e ci-avant, p. 161.

10 Mon Reuerend Père,

La lettre que vous m'auez fait l'honneur de m'ef- crire, en datte du quatrième Mars a , ne m'a efté en- uoyée, auec vne autre du Reuerend Père Charlet, en datte du troifiéme Avril, que depuis huit iours, en

a. Lettre perdue, ainsi que celle du P. Charlet.

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