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i J4 Correspondance.

C'était le même Van Zurck, qui avait remis à Elisabeth son exemplaire, qui envoya aussi le sien à Huygens, comme en témoigne la lettre sui- vante (MS. Bibl. Université de Leyde, coll. Huygens) :

« l'ay esté bien ayse d'aprendre, par la lettre qu'il vous a plu m'escrire, ■: que les exemplaires de la philos(ophie) de M. des C(artee) vous estoyent » rendus; car t'en estois en peine, et m'estois proposé de vous envoyer un » second exemplaire, pour suppléer à la mauvaise adresse que ie pensois •> avoir donné au premier. »

« Les dernières nouuelles que nous auons eues de nostre amy, estoyent » du 8 m< > Iuillet, de Paris, d'où il faisoit estast de partir le lendemain potrr » Nantes; depuis, nous n'auons rien apris de luy. le ne doute pas qu'il i n'ait laissé l'adresse, pour luy faire tenir ses lettres, au R. Père Mer- » cenne, à Paris. Ausy luy doit on enuoyer d'icy quelques hardes; si vous « l'auez pour agréable, de les accompagner d'vn exemplaire de vostre » liure (sans doute les Momenta desultoria, ^ mMVa- en ib44,che\ Abraham » et Bonaventure Elsevier, à Leyde), ie ne manqueray pas de le luy faire » tenir, aussy seurement que ie recherche auec passion l'honneur de vos » commendemens, pour tesmoigner combien ie suis véritablement, » Monsieur, etc.

» De Bergen, le 3o d'Aoust 1644. »

En tète de la lettre, de la main de Huygens, on lit : « A. S. van Zurck •) aan Const. Huy. R(ecepta) Assen, 8 sept. 44. »

��CCCLiV

Descartes a l'Abbé Picot. Le Crcvis, 18 août 1644.

A. Baillki . La Vie de Monsieur Des-Carles, t. II, p. 218-219.

Ce fragment fait suite à la partie A de la lettre CCCLII ci-avant, p.t3o; il- est continué par la lettre CCCLVI ci-après, p. 1 38.

« M. L/e/cartes du Perron (c'e/t ainji qu il faut nommer nôtre Phi- lo fophe, tant qu'il fera dans /on pais, £■ partny fa parenté, pour le diftinguer de fon aine) [en marge : il étoit à Kerleau le 14 d'Août, où il paffa quelque contrat avec fes Yréresl, aimoit véritablement fes proches, & il avoit certainement plus d'indifférence qu'eux pour la poffeffion des biens, du partage de/quels il s'agiffoit entre eux. Cejl ce

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