CCCXL1V. — i er Avril 1644. ioj
CCCXLIV.
Descartes a l'Abbé Picot.
[Egmond du Hoef], 1" avril 1644.
[A. Baillet], La Vie de Monsieur Des-Cartes, tome II, p. 21 5 (A), 129 (B), et 25o-j5i (C).
« Cependant la nouvelle du voyage de M. De/cartes (en France) A donnoit de l'inquiétude à /es amis; & ceux d'entre eux qui affeâoient d'être les plus prévoyans dans les accidens qui dépendent de l'avenir, appréhendaient les objlacles qui pourraient s'oppofer à /on retour. Leur inquiétude pouvoit être /ondée /ur quelque ambiguïté pareille à celle des termes au/quels il avoit écrit à l'Abbé Picot deux mois aupa- ravant » [en marge : Lettr. MS. à Picot du 1 d'Avril] :
Je fuis réfolu (luy dit-if) d'aller voir cet Eté à Paris
ce qu'on y fait; & fi j'y trouve l'air allez bon pour y
pouvoir demeurer fans incommodité, je feray ravy
d'y jouïr de vôtre converfation, que ie n'efpére plus
5 en ces quartiers.
(Baillet, II, 21 5.)
« // (M. Descartes) en donna des marques (de l'estime qu'il avait B pour M. Arnaud) trois ans après, écrivant à l'Abbé Picot [en marge : Lettr. MS. à Picot du 1 Avril 1644] /ur les chagrins que luy donnoient les procei que les Théologiens Proteftans luy avaient /u/- cite\ à Utrecht & à Groninguc » :
La difgrâce de M. Arnaud me touche davantage que
les miennes. Car je le conte au nombre de ceux qui
me veulent du bien; et je crains, au contraire, que
fes ennemis ne foient auffi, pour la plupart, les miens.
10 Toutesfois ie ne fçay point encore le fujet de mé-
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