Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/702

Cette page n’a pas encore été corrigée

690 Correspondance. i, g?.

cccx.

Descartes a Elisabeth.

Egmond du Hoef, 28 juin 1643. Texte de Clerselier, tome I, lettre io, p. 93-97.

« A Madame Elisabeth, Princesse Palatine, etc. », dit Clerselier, sans donner de date, Mais la Bibliothèque de V Université de Lej'de possède Jusqu'à trois copies MSS. de cette lettre, toutes trois datées « d' Egmond, 2 S juin 1643 ». D'ailleurs la lettre suivante d'Elisa- beth {lettre CCCXI) donne la même date du 28 juin. De ces trois copies, la troisième {p. 86 d'un « Codex Peri\onianus , in- 4, n° 5 foliorum ») est postérieure à l'édition de Clerselier; les deux autres, qui se trouvent avec la collection des lettres à Wilhelm, ne présentent, non plus que celle-là, que des variantes insignifiantes, qui sont souvent, on le verra, des leçons fautives. C'est pourquoi nous préférons nous en tenir au texte de Clerselier, imprimé sur une mi- nute authentiqué. L'exemplaire de l'Institut offre quelques correc- tions, faites, semble-t-il, [sauf une, p. 6g i, l. 28-24), pour rajeunir le style, ou méme^ chose curieuse, pour imposer une orthographe de pure convenance (« Ame », avec une majuscule, au lieu de « ame »). Ajoutons qu'une première traduction latine de celte lettre fut publiée, même avant le texte frajiçais, par Pierre Borel dans son Compendium Viteç Cartesii, en i653, sans date d'ailleurs (p. S 0-5 6, édit. i6y6). — Descartes répond ici à la lettre CCCVIII, ci-avant p. 683, et Elisabeth lui répondra, lettre CCCXI (tome IV), du i" juillet.

Madame,

l'ay très-grande obligation à voftre Alteffe de ce que, après auoir éprouué que ie me fuis mal expliqué en mes précédentes, touchant la queftion qu'il luy a plû me propofer, elle daigne encore auoir la patience

5 auoir encore.

�� �