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��meut pas toufiours egalementvifte, ili: quelle augmente par degrez la \ itelle qu'elle luy donne ; en forte que 11, par exemple, en vne minute de temps elle luy donne dix degrez de vi telle, en deux minutes elle luy en doit donner vingt. Cela pofé, pour bien entendre leffet de 3

("es deux mouuemens, ie com- pare celuv qui fait monter cha- que goûte deau de B vers A, &. qui neft pas plus vifte ny plus lent au commencement lo qu'à la fin, auec celuy dont on peut haufler le bafton PQ,vers R, & la pefanteur, qui fait ce- pendant defcendre cette goûte deau, d"A vers B, d\ne viteile i5 inégale «X: plus grande à la fin qu'au commencement, auec ce- luy qu'on peut imaginer qu'au- roit vne fourmy qui marcheroit le long de ce bafton de P vers 20 Q_, au mefme temps qu'on le haufferoit vers R. Car fi cette fourmy defcendoit toufiours de mefme viteffe le long de ce baf- ton, & que fa vitelïe fuft égale à celle dont on hauf- 25 feroit le bafton, il eft éuident que ces deux mouue- mens feroient que la fourmy demeureroit toufiours vis à vis du point B ; i.^ que, fi fa vitefiTe eft moindre que celle du bafton, elle monteroit toufiours vers R; &i enfin que, fi fa viteffe eftoit plus grande que celle 3o du bafton, elle defcendroit toufiours au deffous de B.

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