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��Correspondance.

��II, Îio3-ii04.

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��que,lorfqu"vne chambre ell: bien fermée, il faut necef- fairement qu'il y fume, c'efl a dire que la fumée qui fort du feu entre dans la chambre, a caufe qu'il n'y a que l'air de la chambre qui puilTe retourner vers le feu. A quoy on a couftume de remédier en ouurant quelque .porte ou queljque feneftre. Mais pourceque cela donne de l'in- commodité, on peut l'euiter en fai- fant des ouuertures au derrière de la cheminée, qui ne regardent que vers le feu ; & mefme on peut cacher ces ouuertures fous les pieds de ces gros chenets de cuiure dont on fe fert d'ordinaire. Comme : fi A eft la cheminée, B Ivn des chenets^ D le i5 feu, Ce le trou qui vient de der- rière la muraille , & conduit l'air vers le feu D a mefure que ce feu chalTe la fumée par A vers E '.

Vne autre caufe de la fumée, qui eft auiTy fort ordi- naire, eft que le vent ou le foleil qui donne deilus la cheminée l'empefche d'en pouuoir fortir, & principa- lement les vens de pluie qui foufflent de haut eh bas, ainfy que i'ay remarqué en mes Météores. A quov on peut remédier en couurant tout le haut de la cheminée & n'v laiflant d'ouuerture que par les coftez entre des planches mifes de biais^ ainfy que vous voyez vers E,

5 el -24 onj l'on. — 16 Ce] C. — 17 après &"! qui ajouté.

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��a. La lettre E de gauche manque dans la figure tracée par Descartes.

b. Météores, p. 2^7.

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