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��Correspondance.

��» de la largeur de la riuiere, et se meut beaucoup plus viste que la marée. » On appelle cela le mascaret. Comment expliqueront-ils encor diuerses » autres sortes de flux et de reflux qui se trouuent en des puits et en des » fontaines? Aux Pyrénées, il y a une fontaine, appellée en langage du » pays la fon estorbe, c'est a dire la fontaine du destourbier, qui a « chasque deux heures a son flux et reflux : le flux durant une heure et le » reflux durant une autre. Et cela seulement durant le printemps et l'esté, » et quelquefois durant l'automne, mais iamais durant l'hyuer. En ces » mesmes Pyrénées, il y a une autre fontaine qui a son flux et reflux » dans cinq heures. » [Ib.,/. i io,p. 214.)

Page 192, 1.25. — Sans doute Claude (ou David ?)Guiraud.Sorbière en parle ainsi, p. -jj des Sorberiana (Tolosae, 1691) : « Les nouvelles pensées j) de Mr. de la Chambre sur les causes de la lumière. Je lus ce livre fort » attentivement, à cause que nôtre ami Mr. Guiraud m'avoit depuis » peu envoie une belle lettre, où il me découvroit son sentiment de la » lumière. » Sorbière en parle encore, p. 53 [ib.], à propos du livre de Sébastien Basson, Philosophia naturalis adversus Aristotelem. Enfin, le même Sorbière écrit de La Haye à Gassend, le i*"" sept. 1646 : « Scire » velim an ad Guiraudum nostrum rescripseris. Vir est non spernendi » acuminis, quem si responso digneris vel breuissimo, ad maiora, quibus » impar non est, stimulabis. R. P. Mersennus nouit hominem et apud » Rozellum vidit Nemausi. » [Gass. Op., VI, 5oo.) Voir aussi p. 289-290 de la Vie de Gassendi, par le P. Bougerel (Paris, 1737).

��CCVIII.

Descartes a Wilhelm.

Leyde, 5 octobre 1640. Autographe, Leyde, Bibl. de l'Univ., Collection Huygens.

Une demi-feuille, très grand foi-mat, pliée en deux : la lettre oc- cupe tout le premier feuillet, recto [24 lignes) et verso {20 lignes, plus l'en-tête, la signature., etc., et un post-scriptum de g lignes); au verso du second feuillet, l'adresse. — Publiée par Faucher de Careil, Œuvres inédites de Descartes, t. II, 1860., p. ig-22. Pour les noms propres. Descartes s'est contenté presque partout d'écrire les initiales.

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