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LOUISE DE LA VALLIÈRE

À genoux.


Comme ils s’aiment là-bas ! Mon père, qu’elle est belle !
Pardon… rendez à Dieu ce cœur lâche et rebelle :
Dieu seul peut me guérir de cet immense amour
Qui fut pour moi le monde, et la vie, et le jour ;
Dieu seul peut me cacher ces fronts pleins de lumières
Qui viennent m’éblouir jusque dans mes prières ;
Oui, jusqu’aux pieds du Christ imploré tant de fois,
Jusque dans vos regards, mon père, je les vois.