Page:Des Essarts - Paris nouveau, 1857.djvu/20

Cette page a été validée par deux contributeurs.
19
PARIS NOUVEAU.

« Les vieux ne vous avaient légué que des beautés
Et vous avez, enfants ingrats et révoltés,
Renversé les palais splendides,
Les stations du Christ où vos pères priaient,
Où les blancs séraphins parfois s’agenouillaient…
Vous êtes tous des parricides !

« N’avez-vous pas, avec vos pics et vos marteaux,
Sapé les prieurés, balafré les châteaux,
Découronné la France entière ;
Et du Paris guerrier, moine, poëte, duc,
Où tout était antique, où rien n’était caduc,
Fait un immense cimetière ?

« Rendez-moi cet exil où j’étais destiné,
Rendez l’isolement au vieillard incliné