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le livre de désir

où parfois les vents effeuillent un arbre et le tordent pour le soumettre à l’incessant courant de l’air… Mais il se promenait devant l’église de la Trinité, discutant un tableau, conseillant ses élèves. Il leur enseignait de masquer le tumulte de la vie par des groupements bien établis. Il répétait qu’on ne peut figurer la mort même, son néant : mais au plus, ses approches et comme il l’avait essayé pour complaire à Monseigneur Barberini, une femme éplorée, des soldats qui s’étonnent, un mourant, Germanicus, qui renonce…


Jean adoptera-t-il donc des gestes convenus qui modèrent, auxquels s’en remettre ?… Pour un garçon avide qui n’a pas vingt ans, c’est un calmant, un remède, je ne sais quel secours sur le vide où l’inquiétude s’épuise…