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le livre de désir

détenir mieux que vous, la Ville, toute la Vie.


« Si j’écoute la chanson de Dorietta, je mets en œuvre auprès d’elle la plus extrême politesse. Alors, au lieu de se défendre dans une atmosphère trop chaude, elle se rassure. Elle consent que je déroule ses tresses… Et quand elle croit me dominer, nous atteignons le désordre de la passion qui emmêle sa chevelure et nos soupirs… Puis la fatigue l’accable, et moi, je possède toute la nuit… »


III


Il n’est pas, monsieur, plus d’orgueil. Jean admettait que Dorietta prît avec