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Des scintillantes nuits le vague et doux murmure,
Tout l’emplissait de joie. — Ô nature ! ô nature !
Toi qui portes la vie en tes robustes seins,
Seule tu peux charmer ces vieux enfants malsains
Mordus par les remords, chargés de lourdes haines,
Qu’énervèrent trop tôt les passions humaines.
Loin des plaisirs trompeurs d’un monde sensuel,
Nature, auprès de toi l’on est plus près du ciel.


II


Parmi les genêts d’or où le ramier se pose,
Sous les gramens fleuris Framès en paix repose.