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L’ONDINE DE CAPDEUILLES


— Oh ! ne va pas comparer le superbe grand seigneur qu’est Odon de Montluzac à ce gros de Veuillard ! Allons, emporte ce sirop et ces verres, et viens me faire un peu de lecture, mignonne.

Il la regarda s’éloigner, en songeant : « Je ne voudrais pas qu’elle voie trop souvent ce beau Montluzac. Il a des yeux admirables, mais bien dangereux pour le repos d’un cœur de femme. Heureusement, elle n’est encore qu’une enfant, et quand notre affaire sera réglée, quand nous aurons quitté Capdeuilles, elle n’aura plus, sans doute, occasion de le revoir. »