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« … Dans ma dernière lettre, cher monsieur le curé, je vous parlais longuement de la villa où nous habitons, et qui appartient à mon cousin, de Dinard, que j’aime beaucoup, de la mer qui est si belle et que je ne me lasse pas de contempler. Aujourd’hui, pour répondre à votre désir, je vous ferai part de mes impressions au sujet des personnes que je vois ici, je vous dirai à quoi je m’occupe, quelles sont mes distractions. Celles-ci sont nombreuses — et pas toujours dans mes goûts. Il avait été convenu, entre Mme de Liffré et Odon, que je continuerais ici la même vie tranquille qu’à Paris. Mon cousin paraît peu pressé de me voir faire mon entrée dans le monde. Mais la duchesse est d’un autre avis. Cependant, dans les débuts de notre séjour ici, elle me laissait libre