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V


Dans l’antichambre précédant l’appartement particulier de Dougual, Wou, son domestique chinois favori, somnolait sur le tapis. Il se leva tout à coup d’un mouvement souple, en voyant une portière se soulever et le jeune rajah paraître sur le seuil.

— Va me chercher Willy, ordonna Dougual, tout en se dirigeant vers la pièce voisine.

Wou se glissa au-dehors, avec la célérité que tous les serviteurs, et lui plus encore que les autres, apportaient à obéir au moindre signe du maître.

Dougual entra dans le salon où il se trouvait déjà avant de descendre pour se joindre aux hôtes de son père. Il s’assit, alluma une cigarette, puis, au bout d’un instant, il se leva et alla s’accouder à la balustrade de pierre de la fenêtre.