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GWEN, PRINCESSE D’ORIENT

faut d’ailleurs, de toute façon, à cause des Dourzen.

— C’est un des premiers endroits où il aura l’idée de te chercher, sachant que tu as toujours été bien accueillie chez moi et que je suis, après tout, ta seule protection.

— Oui, vous avez raison… Mais alors, que faire ?

— Nous y réfléchirons d’ici à demain… Tu me parlais de Paris. Ce serait là que tu pourrais te mieux cacher. Je connais la gérante d’une bonne pension de famille, femme très sérieuse et discrète, tu serais bien là, recommandée par moi.

— Oui… Mais il me faudrait d’autres vêtements.

La jeune femme montrait son costume hindou.

— Macha ira demain à Quimper t’acheter ce qu’il faut.

— Merci, mademoiselle ! Mais je n’ai, pour le moment, rien à moi. J’ai laissé tous les joyaux qu’« il » m’avait donnés…

La voix s’étrangla un peu.

— … Je ne voulais rien emporter de ce qui est au fils de cet homme… Mais dès que je gagnerai quelque chose, je vous rembourserai.

— Veux-tu bien te taire ! Tu es ma parente et c’est en ta faveur que j’ai fait mon testament, car je ne veux pas que rien de chez moi