Page:Delly - Gwen, princesse d'Orient, 1981.pdf/76

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
74
GWEN, PRINCESSE D’ORIENT

seuls cas. Autrement, brûle ce récit sans le lire. Je me fie pour cela, mon enfant, à cette droiture, à cette délicatesse que tu tiendras de ton père, je l’espère, et que je découvre déjà en toi.

« Prie pour ta pauvre mère, ma Gwen.

« Varvara. »


« Mon bourreau s’appelle Gordon Sheen. C’est un Américain. Du moins le prétend-il. Mais il y a de grands mystères dans son existence. Je sais qu’il prend des noms divers. Tu trouveras dans ce même coffret une photographie de lui, qui te permettra de l’identifier, car c’est une physionomie qui changera peu, même avec l’âge. »


— Chère maman, nous allons tout faire, Dougual et moi, pour découvrir le misérable meurtrier ! dit à mi-voix Gwen.

Elle relut la feuille posée sur le coffret. Puis, d’une main frémissante, elle tourna la petite clef d’argent et souleva le couvercle. Gwen était en danger, puisque Dougual avait dû la cacher. Elle avait donc le droit d’ouvrir le coffret, car elle était peut-être poursuivie par le même homme.

Sur une liasse de papiers réunis par un ruban noir était posée à l’envers une photo-