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GWEN, PRINCESSE D’ORIENT

de venir passer quelques instants près de toi. Ce n’est pas pour rien que nos avions sont les plus rapides du monde.

— Je ne puis croire… je ne puis croire que nous allons nous séparer, murmura Gwen.

Elle frissonnait entre les bras de Dougual, sous les baisers dont il couvrait son visage.

— C’est le moment pour ma Gwen de montrer son énergie. Après ce temps d’épreuve, tu seras l’épouse du plus puissant souverain de la terre.

— Oh ! je ne puis m’imaginer cela, Dougual !

— C’est la continuation de ton conte de fées, ma belle Cendrillon. Et, comme dans tout conte qui se respecte, il y a aussi les mauvaises fées, les méchants génies dont il faut se défendre.

Dougual souriait en disant cela, mais Gwen perçut que ce sourire était forcé.

— J’ai encore une recommandation à te faire, reprit-il. Il ne faut pas qu’en dehors de Pavali, qui sera prévenue par moi, tu parles à personne de ce départ. Nul, en dehors de ceux qui nous suivent, ne doit être averti… Donc, agis comme de coutume, ne fais aucun préparatif de façon ostensible. Pavali s’en occupera cette nuit et Li-Hang, aidé de Wou, portera tes caisses jusqu’à l’avion. D’ailleurs, ne t’embarrasse pas de beaucoup