Page:Delly - Gwen, princesse d'Orient, 1981.pdf/256

Cette page a été validée par deux contributeurs.
254
GWEN, PRINCESSE D’ORIENT

— Hein ! n’était-ce pas charmant ?… Et n’ai-je pas bien réussi ?… dit Mlle Herminie avec un petit rire sarcastique.

Là-dessus, voyant que la surprise — ou la colère — coupait momentanément la parole à Mme Dourzen, elle s’en alla, ravie de sa petite vengeance.

Le surlendemain, le beau yacht blanc qui était venu mouiller près de Kermazenc appareillait, emmenant Dougual qui, pour un temps, allait redevenir prince d’Orient, et sa chère princesse enfin délivrée de leur infernal ennemi. Debout sur le pont, ils tenaient leur regard attaché sur Kermazenc, et tous deux songeaient à celle qui reposait près du temple hindou, la princesse Nouhourmal, victime d’Ivor, elle aussi — sa dernière victime.


FIN