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GWEN, PRINCESSE D’ORIENT

Comme Hervé demeurait là, fort perplexe, la carte à la main, Mme Dourzen qui venait de voir la voiture entra précipitamment.

— Qu’est-ce, Hervé ?

Quand elle eut pris connaissance du billet, elle déclara :

— Il faut y aller !

— Tu crois ?… Qu’a-t-il à me dire ?

— Tu le verras bien… Sans doute veut-il te parler de Gwen. Arrange cette affaire-là pour que nous n’ayons pas d’ennuis. J’ai bien compris qu’Émile ne verrait pas d’un bon œil une histoire dans la famille. Ils sont pas mal collet monté chez les Chevignon. Alors, si Dougual est disposé à faire régulariser son mariage civilement, donne-lui toute facilité pour le faire.

— Mais que dira Ivor ?

— Ah ! tant pis ! Je ne veux pas avoir d’ennuis à cause de lui. C’est déjà assez désagréable, la mort de ce Willy, qu’il prétend due à un serviteur de Dougual. J’espère qu’on ne découvrira rien du tout de ce côté… Allons, habille-toi vite et pars !

Une heure plus tard, Hervé revenait du château, la mine moins soucieuse qu’au départ. Dougual l’avait bien reçu. Il s’agissait, en effet, comme le pensait Blanche, d’épouser civilement Gwen pour se mettre en règle avec la loi française. Il lui avait montré la copie