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GWEN, PRINCESSE D’ORIENT

ainsi complètement à l’affreux cauchemar. Elles longèrent le chemin creux et, sur la route étroite où il débouchait, elles virent une voiture arrêtée, avec l’un des chauffeurs de Dougual au volant. La portière fut brusquement ouverte et Dougual descendit, s’élança vers sa femme.

— Gwen !

Il l’entraînait vers la voiture, l’y faisait monter. Puis il se tourna vers Mlle Herminie :

— Je vous demande pardon, ma cousine…

Mlle Herminie sourit :

— Oh ! ne vous excusez pas !… C’est très naturel que vous pensiez à elle d’abord.

— Montez, je vous en prie.

— Non, je préfère rentrer à pied. Demain, j’irai vous faire une petite visite. Pour le moment, il faut que nous nous remettions tous de ces émotions… Au revoir, Gwen !

Et, après un geste amical vers la jeune femme dont les lèvres pâles lui souriaient, Mlle Herminie s’éloigna, très satisfaite d’avoir participé à cette dramatique aventure, et non moins ravie de savoir Gwen en sûreté, réunie à son mari, à ce Dougual qui lui plaisait infiniment.


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Une heure plus tard, Wou revenait au château. Ni Mevada ni le gardien n’avaient donné