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GWEN, PRINCESSE D’ORIENT

zen, êtres lâches et mauvais qui n’ont su que la faire souffrir !

— Oui… mais au point de vue légal, vous êtes dans votre tort. Et c’est bien là que se trouve la difficulté — une des difficultés, veux-je dire — pour agir contre ce maudit Ivor.

Dougual eut une sorte de rire sarcastique.

— Ah ! quant à cela, je ne m’en embarrasse guère ! S’ils veulent mettre des obstacles à la régularisation de notre mariage, au point de vue civil, j’emmènerai ma femme à l’étranger, voilà tout. Mais ce qui est autrement embarrassant, autrement grave, c’est de savoir comment m’y prendre, d’abord pour savoir si Gwen est réellement à Ti-Carrec, et ensuite pour la soustraire à ses geôliers. Car s’ils s’aperçoivent que nous avons découvert le lieu où ils la cachent, il y aurait danger pour sa vie.

Mlle Herminie hocha la tête.

— Ce sera difficile, en effet. La maison paraît bien gardée par ce Chinois et cette femme… Peut-être la laisse-t-on sortir à certaines heures, sous la surveillance de l’un d’eux. Mais il faudrait savoir… Et, sur cette lande, il est difficile de se cacher.

— J’enverrai Wou faire une reconnaissance à la nuit. Il est nyctalope et sait admi-