XIII
Quand Ivor était venu voir les Dourzen de Coatbez, il n’avait point paru à Kermazenc. Sans doute voulait-il éviter que, par aventure, les gardiens du château eussent l’occasion de faire connaître à Dougual son passage dans le pays. Car, ignorant à ce moment si son neveu était atteint mortellement, il voulait prendre toutes les précautions nécessaires pour que sa trace demeurât introuvable.
Willy non plus ne se montrait pas au château. Il n’allait jamais au bourg et ne se promenait que dans les endroits peu fréquentés. Sa voiture était gardée dans la petite ville la plus proche et, quand il en avait besoin, le boy allait téléphoner à la poste de Lesmélenc.
Kermazenc appartenait doublement à Dougual : d’abord parce qu’il avait été la pro-