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GWEN, PRINCESSE D’ORIENT

me demanderais s’il n’y a pas là quelque manigance de lui, avec l’aide de cette oie vaniteuse qui s’appelle Blanche Dourzen… Et encore, même ainsi, la chose serait incompréhensible, car je ne vois pas du tout à quoi pourrait bien servir cette maison. »

Dans sa préoccupation, la vieille demoiselle se cogna presque à Blanche qui sortait de Coatbez, en compagnie de Rose et du fiancé de celle-ci, Émile de Chevignon, un grand blond efflanqué dont la mine d’apparence bonasse était à certains moments démentie par le sourire rusé des lèvres minces.

— Bonjour, ma cousine. Vous revenez de promenade ? demanda Mme Dourzen avec quelque aménité, car elle escomptait un assez beau cadeau pour Rose, Mlle Herminie passant pour être généreuse dans les grandes circonstances.

— Oui… Et je viens de faire une rencontre singulière.

— Ah ! Laquelle donc ?

— Eh bien ! ce jeune homme qui accompagnait Dougual de Penanscoët dans ses promenades et qui avait un type assez singulier… Son nom est Willy, je crois…

Mlle Herminie regardait Mme Dourzen attentivement. Elle la vit rougir, sous la poudre, elle constata que son regard fuyait le sien, tandis qu’elle répondait :