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(Agathias Scholasticus.)


UN AMANT PARLE A UNE HYRONDELLE

Toute la nuict en pleurs sans dormir j’ay passee, Et voulant le matin tant soit peu reposer, L’hyrondelle éveillant ma paupière oppressee M’a gardé de dormir en l’oyant degoiser : Hyronde, vueille un peu ton caquet appaiser ; Ce n’est pas moy qui ay ta langue retranchée, Ce fut le desloyal & perfide Teree. Va par les monts & boys ton Ithil larmoyer^ Et un peu de repos vueille moy octroyer. Possible qu’en dormant m’adviendra quelque songe Qui fera mon amye en mes bras esgayer, Et du moins me paistra d’un gracieux mensonge.

(Recueil des plus beaux épigrammes grecs mis en vers français par Pierre Tamisier, 251, édit. 1617.)