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V.OÙ Tav Y^v ÈTràTa^e xat àXaro, Ta ô’ 'AçpoScTOt ôeïlev Tav o5ûvav xal [j.é|i?£TO, otti ye tux66v Giriplov èvTi (léX’.ao-a, xal àXîxa xpaûfi-aTa TtoteT, ^à (xaTVjp Y-^ao’O'a’a ’ tÙ 8 ’ oûx icrov èaal (jLe>.£(T<ra’.ç ; ■/o) T-JxOb; (J.£v eTjÇ, xà êà xpaûji-axa àXtxa TroiStç. (Théocrite, p. 39, édit. Didot. )

Cette pièce a été traduite par Colin Bûcher, poète angevin, mort en 1545, et qui, par conséquent, ne pouvait connaître le recueil de Henri Estienne.

DE LA PIQUEURE DE CUPIDO ET DES AVETTES

Quand Cupido, cest enfant impudique. Sus Hymettus desroboit les avettes, Les desrobant, l’une très fort le picque Et de douleur luy faict playes aigrettes, Tant qu’il espand puériles larmettes. Et se complaint durement a sa mère. — D’où vient, dit-il, que telles bestelettes Ont l’aguillon de picqueure si fiere ? A quoy Venus en soubzriante chère Respond ainsy : — Et toy mon enfant doulx Qui es petit, fais-tu pas playe amere, Blessure a mort, & non fanables coups ?

(Germain Colin Bûcher, Poésies, 129, Joseph Denais.)