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VI
L’ATTENTE
Pendant plus de huit jours, elle vécut éblouie encore, parfumée encore. Triomphante, elle promenait son bonheur sur les routes tragiques de l’arrière-saison, au vol étincelant et silencieux de sa bicyclette.
Les leçons et les devoirs, bâclés plus encore que d’ordinaire, la faisaient pourtant souffrir plus que jamais. Une agitation heureuse l’empêchait de rester deux minutes en place. Et le sourire de ses dents de petit loup mettait une lueur dans son visage enfantin, si curieusement nuancé de beige, et qui