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les siennes lui font éprouver une gêne qu’elle ignore être de la répulsion.

J’aime bien ma vieille nourrice, mais tous les enchantements qui viennent de maman, est-ce que je les subirais avec cette émotion, si je n’étais née sensitive ?

Après la toilette sommaire, campagnarde, que Mme Lacoste juge bien suffisante, voici l’enfant habillée. C’est une robe, ou plutôt une blouse de toile rude, envoyée de Paris, solide et simple, et dans le style qui convient à Toutoune ; ce sont des chaussettes de fil et de fortes bottines à lacets, tenue de plein air, tenue de liberté.

Huit heures. C’est le moment des devoirs et des leçons. Mlle Calpelle est chargée de l’instruction de la petite Villeroy. C’est la maîtresse d’école du village, lequel se compose de quatre maisons, d’une petite église, d’une petite mairie, et de grandes fermes dispersées au loin dans les profondeurs de la campagne.

Cette jeune fille vient deux fois par se-