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cela que le rythme des cloches y est devenu boiteux, c’est pour cela que la respiration des orgues y est mécanique, c’est pour cela que Saint-Nicaise a brûlé comme un simple paquebot de luxe.

L’électricité, ce nouvel attribut de Lucifer, antiliturgique, antiartistique, détruisant le mystère dans lequel baignaient les nefs catholiques, déséquilibrant le solfège des sonneries comme si Belzébuth lui-même tirait la corde, ôtant au souffle des orgues la participation de l’homme, quand donc ceux qui gouvernent la foi comprendront-ils qu’elle est, cette électricité, non seulement un détestable anachronisme dans les paroisses léguées par le passé, mais une profanation constante, un danger perpétuel ?

Misère ! Le Malin est le plus fort, et la leçon ne sera certainement pas entendue.