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rude bercement, et, quand par hasard il s’en produit un, c’est le silence qui vous réveille en sursaut.

Une des particularités charmantes de Rouen, ce sont ses fontaines.

Elles ont commencé leur bavardage cristallin avec la Renaissance. On en instaura d’autres par la suite. Entre celle dite « de Lisieux », représentation du Parnasse et qui n’est plus que vestiges émoussés, et celle, la plus fameuse, du Gros Horloge, il en est onze autres de divers âges. Celle de la Pucelle d’Orléans, sur la place du même nom, face à l’Hôtel du Bourgtheroulde, et qui est du xviiie siècle, représente un véritable miracle, puisque le bûcher de la sainte s’y transforme en eau fraîche. Par ailleurs, Jeanne d’Arc y ressemble, pour le costume et le visage, à Mme de Pompadour.

Comme les fontaines, les « vieilles maisons » sont célèbres. On les trouve rue du Gros-Horloge, au square Saint-André, dans les rues Saint-Romain, de la Savonnerie, de la Vicomté, des Arpents, Damiette, Eau-de-Robec, Martain-