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CROQUIS HONNÊTES.

qu’il en sera ainsi, je ne désespérerai pas, de mon pays.

Un jour, j’étais à Berne. C’était le 15 août, au temps du second empire ; c’était la fête de la France.

Les catholiques de Berne n’avaient alors qu’un taudis pour église mais devant le tabernacle, ils avaient eu ridée de placer, sur l’autel même, le drapeau, le noble drapeau de la France. Et je me disais « Tant que ces trois couleurs défendront le tabernacle, le tabernacle n’a rien à craindre. »

Les temps, hélas ont bien changé. Et, cependant, je me tiens encore le même langage,

Et je m’entête à espérer toujours !