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elles avec le sourire d’un prochain plaisir, les unes vers les temples-écoles ou les salles de concerts, les autres vers les musées, les théâtres et les académies, toutes cherchant une noble joie ? Pourquoi l’art étincelle-t-il dans tout ce qui est œuvre d’homme ? Pourquoi cette profusion de sculptures et d’ornements, et ces mélodies qui résonnent et vous suivent jour et nuit ? C’est que nous vivons à Tasbar, la cité artiste de l’univers starien !


Je partis d’Avia, l’une des villes principales de Tassul, après avoir embrassé longtemps et tendrement le vieux Teusneuth, mon adoré parens, la source unique de mon sang et de ma vie, et une traversée de quelques jours me rendit à la capitale du monde starien, où je débarquai le 35e jour du mois d’Estrella de la 1862e révolution de Ruliel, à dater de l’ère de Marulcar. Je me logeai, comme la plupart des Tassuliens venus avec moi, dans un hôtel tenu par un compatriote, et situé sur l’un des quais bordant le bras principal du Trira, le fleuve qui arrose la partie occidentale de Tasbar.

Comme toute la nouvelle génération tassu-