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sance du vrai Dieu. Je lui dis que le grand Créateur de toutes choses vit là-haut, en lui désignant du doigt le ciel ; qu’il gouverne le monde avec le même pouvoir et la même providence par lesquels il l’a créé ; qu’il est tout-puissant et peut faire tout pour nous, nous donner tout, et nous ôter tout. Ainsi, par degrés, je lui ouvris les yeux. Il m’écoutait avec une grande attention, et recevait avec plaisir la notion de Jésus-Christ — envoyé pour nous racheter — et de notre manière de prier Dieu, qui peut nous entendre, même dans le ciel. Il me dit un jour que si notre Dieu pouvait nous entendre de par-delà le soleil, il devait être un plus grand Dieu que leur Benamuckée, qui ne vivait pas si loin, et cependant ne pouvait les entendre, à moins qu’ils ne vinssent lui parler sur les grandes montagnes, où il faisait sa demeure.