Page:Defoe - Robinson Crusoé, Borel et Varenne, 1836, tome 1.djvu/247

Cette page a été validée par deux contributeurs.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

chèvre, je la suspendais à un arbre, je l’écorchais, je l’habillais, et je la coupais en morceau, que j’apportais au logis, dans une corbeille ; de même pour une tortue : je l’ouvrais, je prenais ses œufs et une pièce ou deux de sa chair, ce qui était bien suffisant pour moi, je les emportais dans un panier, et j’abandonnais tout le reste. De grandes et profondes corbeilles me servaient de granges pour mon blé que j’égrainais et vannais toujours aussitôt qu’il était sec, et de grandes mannes me servaient de grainiers.