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LE CHEVALIER

n’ai-je pas vus tomber sous le poids trop lourd de ce fardeau de géant ! Mais vous, dans cette copie-là, dans votre œuvre nouvelle, vous ne vous êtes pas borné à reproduire servilement les traits du pinceau et la brillante harmonie du coloris du Corrége, comme beaucoup de vos devanciers ont tâché de faire sans pouvoir parvenir à atteindre leur but : étude ingrate et froide, tour de force d’émailleurs. Dans cette copie, vous avez pénétré les mystères de la palette magique du peintre immortel ; vous avez approfondi sa sublime pensée ; vous vous êtes inspiré du souffle de son âme toute divine ;