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II


Que me vault donc le complaindre
Ne moy plaindre
De la doulour que je port
Quant en riens ne puet remaindre ?
Ains est graindre
Et sera jusqu’à la mort.[1]

Tant me vient doulour attaindre,
Que restraindre
Ne puis mon grant desconfort ;
Que me vault donc le complaindre ?

Quant cil qu’amoye sanz faindre
Mort estraindre[2]
A voulu, dont m’a fait tort ;
Ce a fait ma joye estaindre,
Ne attaindre
Ne poz puis a nul déport ;
Que me vault donc le complaindre ?



III


Je suis vesve, seulete et noir vestue,
A triste vis simplement affulée ;
En grant courroux et manière adoulée
Porte le dueil très amer qui me tue.

  1. II. — 6 B Et ce s.
  2. — 12 A1 estaindre