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Si de Juno, la deesse poissant,
N’est Adonnis bien briefment secouru,
Le fier dieu Mars l’ira trop angoissant.
Es fors lians Vulcans est encoru
Venus l’ama jadis, bien y paru,
Mais ne lui peut adès en riens aidier ;
Il y morra briefment, au mien cuidier.

Et durement lui est Pallas nuisant,
Mais Mercures est pour lui acouru,
Qui fait son fait trouble apparoir luisant,
Devant le dieu Jupiter comparu
Est Adonnis, contre lui apparu
C’est Cerberus qui trop scet de plaidier
Il y morra briefment, au mien cuidier.

Trestous les dieux lui sont mal advisant,
Fors Mercures par qui Argus moru,
Mais s’a Juno aloit abellissant
Il ne seroit de nul a mort feru
Mès s’Appollo le fiert a trop grand ru,
Sauldra le sang, tout lui fera vuidier ;
Il y morra briefment, au mien cuidier.