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vers québec

nisme. Elle s’efforçait aussi de leur inculquer les rudiments de notre langue, consciente de remplir un double devoir d’humanité et de patriotisme.

Chaque saison lui apportait des plaisirs variés, mais c’était toujours au sein de la nature et dans la bonté de son cœur qu’elle trouvait les éléments de nouvelles jouissances ; la forêt lui fournissait les moyens, son industrie les utilisait.

Elle pensait à la France, mais ce n’était qu’un rêve imprécis dont la réalisation lointaine ne lui apparaissait pas sans souffrance.