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brun moëlleux inimitable, avec, au milieu, cette raie plus foncée dont le dégradé est impossible à reproduire. Un autre soir, je l’ai vue dans un manteau de castor dont la fourrure était à proprement parler une merveille. De ma vie, je n’ai vu des peaux aussi bien assorties. Pour l’œil le plus exercé, il n’y avait pas entre elles de différence appréciable de teinte. L’épaisseur de la fourrure, la dimension des peaux, révélaient que les bêtes en pleine force avaient été tuées à la bonne période de l’année, enfin qu’elles provenaient du Labrador. Pour composer un manteau pareil, pour assortir les peaux de si parfaite façon, il ne faut pas venir à Paris. Je la vis encore dans un manteau de martre d’Hudson, de