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l’air sont gens renseignés. Ils n’ont pas tardé à me rendre une visite discrète. J’ai trouvé en rentrant mon pauvre mobilier sens dessus dessous. Mais je ne peux m’empêcher de rire en pensant à la bobine qu’ils ont dû faire en entrant dans ma salle de bain. La preuve qu’ils se sont trouvés plutôt vaseux, c’est qu’ils y ont abandonné toutes mes affaires prêtes à emporter. Ah ! les pauvres bougres ! Ils en ont laissé sur place leurs instruments de travail : une clé anglaise, une pince à clous et un manteau de mécanicien. Je les ai mis dans un tiroir, car ce sont, ma foi, de bons outils : il ne faut rien perdre.

Mais trêve de plaisanteries. Reste la tête et c’est chose sérieuse.