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LÉGENDE DE MADAME D’HABERVILLE.

fût empreinte de sensibilité, tout le monde en fut attendri : quelques-uns jusqu’aux larmes. Jules embrassa sa mère en la remerciant, et sortit de la chambre pour cacher son émotion.

— Mon Dieu ! mon Dieu ! s’écria-t-il, conservez mes jours, car s’il m’arrivait malheur, ma tendre mère serait aussi inconsolable que la mère de cette touchante légende qu’elle vient de nous raconter.

Quelques jours après, Jules et son ami voguaient sur l’Océan, et, au bout de deux mois, arrivaient en France, après une heureuse traversée.