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FINALE
ENSEMBLE.
- Quel bonheur ! Se trouver ensemble,
- Trois bons parents, trois bons amis !
- Béni soit Dieu qui nous rassemble
- Ainsi tous trois loin du pays !…
BERTHOLD.
- Ainsi que vous d’une trop longue route,
- Je m’reposais, ici près, ce matin…
FRANTZ, à Grittly.
- Il était là !
(Montrant le buisson qui entoure la fontaine.)
GRITTLY.
- Nous écoutant sans doute.
BERTHOLD.
- Et surprenant ton généreux dessein.
(Il lui serre la main.)
- Merci, ma sœur !
(À Frantz.)
- Et toi, garçon,
- J’profitai de la circonstance…
FRANTZ, riant.
- Pour me donner une leçon…
BERTHOLD.
- Sur les dangers de l’opulence ;
- Mais tu me pardonnes, je pense ?
(Frantz lui serre la main.)
- Console-toi, j’ai, des pays lointains,
- Rapporté des écus, mieux acquis, plus certains !
(À Grittly.)
- Tu voulais de ta sœur secourir la misère,
- Des biens que je possède une part t’appartient.
- L’autre à ta mère.
GRITTLY.
- Non, garde-la, je ne veux rien.
BERTHOLD.
- Moi, je veux faire des heureux,
(Prenant leurs mains.)
- En vous unissant tous les deux !
FRANTZ.
- Quel sort digne d’envie !
- Ah ! vraiment c’est trop beau !
- Trouver femme jolie,
- C’est à la loterie
- Prendre un bon numéro !
ENSEMBLE.
- Partons ! partons ! retournons au pays !
- Nos tourments, nos chagrins en ce jour sont finis.
- Oui, du Tyrol reprenons le chemin,
- La la hou la. etc.
En chantant tous notre joyeux refrain !
Paris. — Typ. Dondey-Dupré, r. St-Louis, 46.